Comparaison de modèles in vitro de cellules épithéliales des voies respiratoires pour la sécrétion de mucus et le processus inflammatoire - EPHE - École pratique des hautes études Accéder directement au contenu
Mémoire De Diplôme Année : 2020

Comparaison de modèles in vitro de cellules épithéliales des voies respiratoires pour la sécrétion de mucus et le processus inflammatoire

Résumé

Les maladies respiratoires chroniques telles que l’asthme, la BPCO ou encore la mucoviscidose sont une des principales causes de morbidité et de mortalité dans le monde. Elles sont responsables de la détérioration des voies respiratoires, et sont caractérisées par une inflammation persistante ainsi qu’un excès de mucus. L’exposition au tabac est un facteur de risque majeur, et participe à l’aggravation de ces maladies. L’exposition à la fumée de cigarette affecte le système immunitaire, augmente le risque d’infections bactériennes, et induit la synthèse de mucus. Aussi, l’excès de mucus au sein des voies aériennes altère l’efficacité thérapeutique des traitements administrables par voie inhalée, généralement utilisés lors de ces affections pulmonaires. La thérapie génique est porteuse d’espoir, et semble être un bon moyen pour traiter ces maladies localement et sur le long terme. Néanmoins, les vecteurs utilisés sont confrontés à l’épaisse barrière viscoélastique que forme le mucus. Notre étude s’est donc attachée à comparer plusieurs lignées épithéliales pulmonaires humaines afin de déterminer un modèle in vitro capable de produire du mucus et des cytokines inflammatoires. Ainsi, nous avons stimulé différentes lignées avec de l’extrait de fumée de cigarette (CSE) et / ou du LPS d’Escherichia coli à faible dose, et mesuré l’expression et la libération des cytokines et du mucus. Notre travail a pu mettre en évidence que la lignée NCI H292 semble la plus adéquate. Elle est la plus sensible à la production de mucus après stimulation pendant 24h avec du CSE à 4% associé au LPS à 0.1μg/mL. De plus, ses taux d’ARNm de MUC5AC et MUC5B augmentent en réponse à l’exposition au CSE+LPS. Enfin, l’utilisation du LPS chez NCI H292, permet d’induire une augmentation de la sécrétion de médiateurs inflammatoires. Ainsi, l’utilisation de ce modèle d’étude in vitro d’exposition des cellules NCI H292 au CSE+LPS va permettre de mesurer de façon stable et reproductible l’efficacité des vecteurs de thérapie génique sur une lignée épithéliale bronchique humaine.

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Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)

Dates et versions

hal-03138517 , version 1 (11-02-2021)

Identifiants

  • HAL Id : hal-03138517 , version 1

Citer

Aude Bodin. Comparaison de modèles in vitro de cellules épithéliales des voies respiratoires pour la sécrétion de mucus et le processus inflammatoire. Sciences du Vivant [q-bio]. 2020. ⟨hal-03138517⟩
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