First ecological, biological and behavioral insights of the ocellated eagle ray Aetobatus ocellatus in French Polynesia - EPHE - École pratique des hautes études Accéder directement au contenu
Mémoire De Diplôme Année : 2017

First ecological, biological and behavioral insights of the ocellated eagle ray Aetobatus ocellatus in French Polynesia

Première approche écologique, biologique et comportementale de la raie aigle à ocelles Aetobatus ocellatus en Polynésie française

Résumé

Marine species have, for a long time, been considered as less vulnerable to extinction than terrestrial species. Nowadays, they show an extreme sensitivity to global climate changes, with some groups far less resilient than others, as it is the case for the elasmobranchs group. In addition to specific life-history traits (i.e. low fecundity, late maturity, few pups per litter), most of elasmobranchs are pelagic or live in deep waters. Monitoring these species is incredibly difficult and data are missing for almost 50% of them. Elasmobranches need special attention from scientists to improve their conservation at a global scale by increasing knowledge on their biology and their ecology. My EPHE-SVT diploma, done in Moorea with the CRIOBE (USR3278 CNRS EPHE UPVD) aimed to gather the first biological, ecological and behavioral data of the ocellated eagle rays (Aetobatus ocellatus) in French Polynesia. It consisted in three main studies: Study 1/ A genetic study was first done after the discovery of the species complex among the Aetobatus narinari genus. It confirmed the presence of Aetobatus ocellatus in the Society and the Tuamotu archipelagoes. Study 2/ A year of monitoring highlighted the ontogenetic partitioning within the lagoon of Moorea, where the activity turned out to also be different between resting and foraging. This partitioning could allow avoiding intra-specific competition. Study 3/ Known as predator of the pearl oyster, eagle rays have a negative impact on the French Polynesian pearl farms. A study was conducted to determine whether artificial sounds (generated by computer or by boat motor) could ward this species off and be used as a repellent in the pearl farm industry. The boat motor sound was indeed efficient to stop individuals from foraging or to even scare them off. In conclusion, this diploma represents a first sept forward to improve the conservation of Aetobatus ocellatus in a region (i.e.: French Polynesia) where its impacts, both positive for the tourism and negative for the pearl farms, is undeniable.
Les espèces marines ont longtemps été considérées comme moins vulnérables à l’extinction que les espèces terrestres. Mais elles présentent aujourd’hui une grande sensibilité aux changements climatiques actuels, avec certains groupes beaucoup moins résilients que d’autres, comme c’est le cas pour les élasmobranches. En plus de traits d’histoire de vie particuliers (ex. faible fécondité, maturité tardive, peu de petits par portée), la plupart de ces animaux sont pélagiques ou vivent en profondeur. Leur suivi s’avère compliqué et le manque de données touche presque 50% de ces espèces. Ce groupe nécessite donc une attention particulière de la part des scientifiques pour améliorer leur conservation au niveau mondial, en augmentant les données sur leur biologie et leur écologie. Mon diplôme EPHE-SVT, réalisé à Moorea au sein du CRIOBE (USR3278 CNRS EPHE UPVD) a pour objectif de rassembler les premières données biologiques, écologiques et comportementales sur les raies aigle à ocelles (Aetobatus ocellatus) en Polynésie française. Il est constitué de trois études principales : Etude 1/ Une étude génétique a d’abord été réalisée suite à la découverte du complexe d’espèce au sein d’Aetobatus narinari et a permis de confirmer la présence d’Aetobatus ocellatus dans les archipels de la Société et des Tuamotu. Etude 2/ Un suivi d’un an a permis de mettre en évidence une utilisation ontogénique de différents habitats du lagon de Moorea, habitats où l’activité s’avère également différente (entre repos et nourrissage). Cette répartition permettrait d’éviter une compétition intra-spécifique. Etude 3/ Reconnues comme prédateur de l’huître perlière, les raies aigle à ocelles ont un impact négatif sur la perliculture polynésienne. Une étude a donc été menée pour déterminer si des sons non naturels (sons générés par ordinateur ou sons de moteur de bateau) pourraient avoir un effet négatif sur cette espèce et présenter une possibilité de répulsif dans les concessions perlières. Les sons de moteurs de bateau ont effectivement montré une efficacité à stopper les individus en phase de nourrissage voire à les faire fuir. En conclusion, ce diplôme constitue un premier travail important pour améliorer la conservation de l’espèce Aetobatus ocellatus dans une région, la Polynésie française, où son impact, à la fois positif pour le tourisme et négatif pour la perliculture, reste indéniable.
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Dates et versions

hal-01690359 , version 1 (23-01-2018)

Identifiants

  • HAL Id : hal-01690359 , version 1

Citer

Cecile Berthe. First ecological, biological and behavioral insights of the ocellated eagle ray Aetobatus ocellatus in French Polynesia. Biodiversity and Ecology. 2017. ⟨hal-01690359⟩
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